Publicité

Un petit tour et retour à la maison. Le Jaraaf en Coupe Caf et Diambars en Ligue des champions sont éliminés dès le premier tour. Une énième contreperformance sur la scène africaine qui poursuit les clubs sénégalais, qui ont du mal à égaler la performance de la Jeanne d’Arc, finaliste de la Coupe Caf en 1998, et seule équipe sénégalaise à avoir atteint les phases de poules de Ligue des champions, avec deux quarts de finale et une demi-finale en 2004.

Publicité

Analysant cette contreperformance, le président de la Fédération sénégalaise de football situe le mal dans l’environnement des clubs.  «Les conditions de nos clubs posent problème. Ils sont   démunis, sans moyens. Quand les joueurs ratent des occasions faciles, c’est du fait qu’ils évoluent sur des terrains sablonneux ; le mal est profond», pense Me Augustin Senghor. Qui invite les autorités à se pencher sur le sort des équipes sénégalaises. Parce que, souligne-t-il, «ces éliminations ne reflètent pas le niveau du football sénégalais au plan africain». «Tant qu’on aura pas réglé ce problème de club moderne au Sénégal, je pense qu’on ira de désillusions en désillusions», a-t-il soutenu. Soulignant qu’il y a cinq ans que la Ligue Pro est lancée et que le soutien de l’Etat et des sponsors se fait toujours attendre. Ce manque de moyens installe, à l’en croire, les équipes sénégalaises dans une situation mercantiliste au détriment de la logique sportive qui devait prévaloir. «On ne forme pas pour gagner, on forme pour pouvoir vendre afin de continuer à subsister. On fait vite de transférer un joueur dès qu’il est bon. C’est ça la réalité», remarque Me Senghor. Qui demande aux autorités «de s’inspirer de l’exemple du Gabon qui octroie une enveloppe de dix milliards Cfa» chaque année à partager par l’ensemble des clubs professionnels.

 

Lequotidien

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici