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Montpellier, qui se rend à Marseille vendredi (20h30), souffre dans l’animation offensive. S’il inclut son manque de réussite dans l’analyse, l’attaquant Souleymane Camara pointe le manque d’audace comme une des raisons de cette panne.

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Il y a eu Lyon, le 6 octobre dernier (5-1), une étincelle, et puis la flamme s’est comme éteinte. La flamme de la victoire, la flamme de l’attaque, bref, Montpellier décline peu à peu au gré d’une impressionnante série de matches nuls (en cours trois, neuf depuis le début de saison, record du Championnat). Ce constat, Souleymane Camara, auteur d’un petit début de saison (1 but en 12 matches), sait très bien le dresser : «Les années précédentes, je réalisais des bons débuts de saison et cette année, ce n’est pas le cas. Je ne veux pas me cacher derrière ça, mais j’ai été embêté dans ma préparation, j’étais blessé aux adducteurs pendant un mois. Cette année, j’ai un peu de mal, à l’image de l’équipe d’ailleurs.» Derrière Rémy Cabella, directement impliqué dans huit buts cette saison, ça piétine, et pour plusieurs raisons.
«On a notre part de responsabilités. Peut-être qu’on ose moins que l’année dernière. J’ai l’impression qu’on ne se lâche pas, qu’on joue avec le frein à main.» La soirée contre Guingamp (1-1) encore fraîche dans les têtes héraultaises, on va évidemment évoquer le manque de chance : «Contre Nantes, mes têtes passent à côté, ou la dernière action contre Guingamp que je rate …

L’année dernière, comme il y a deux ans, ça rentrait …», rappelle l’international sénégalais. « On fait de bons matches mais on n’a pas la réussite. Soit on touche le poteau, soit le ballon passe à un centimètre du poteau, soit on marque des buts valables que l’arbitre refuse (le but de Benjamin Stambouli contre Guingamp, NDLR) … Il faut continuer à travailler, ça va tourner.» Pas question pour autant de se retrancher derrière le sort. «On a notre part de responsabilités. Peut-être qu’on ose moins que l’année dernière. J’ai l’impression qu’on ne se lâche pas, qu’on joue avec le frein à main.» Le manque d’audace, en somme.

Des couloirs endormis

Mais il n’y a pas que ça. Au vu des dernières prestations montpelliéraines, l’équipe manque cruellement de percussion, notamment sur les ailes, ce que pointe régulièrement du doigt Jean Fernandez. «Les années précédentes, on allait très, très vite devant, on débordait pas mal. Cette année, on a un peu du mal, on le fait par intermittences.» La flemme, après la flamme. En témoignent des entrées de match qui laissent à désirer, et des buts tardifs : les cinq dernières réalisations du club ont été inscrites dans les 25 dernières minutes. «Il faut réé-éditer notre performance contre Lyon, résume Souleymane Camara. On était dedans du début jusqu’à la fin. C’était notre match-référence.» Vendredi soir, contre Marseille ? Un stade réputé chaud, tout indiqué pour faire renaître l’étincelle.

Lequipe

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