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Le tirage au sort n’a pas été clément pour les «Pharaons». C’est le sentiment de l’ancien international égyptien, Mouhamed Barakat, qui a battu (2-1) les «Lions» en demi-finale de la Can 2006, sur la pelouse du stade International du Caire.

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«Prochainement, si Hassan Shehata est invité par la Caf pour un tirage au sort, je lui demanderai de décliner l’invitation parce que sa main n’a pas été gracieuse pour nous.» C’est par cette boutade que Mouhamed Barakat a exprimé sa crainte sur la composition des groupes des éliminatoires de la Can 2015 dont le tirage au sort a été effectué dimanche dernier. En effet, de l’avis de l’ancien milieu de terrain des «Pharaons» (2002-2009), son ancien sélectionneur a eu la main particulièrement lourde pour les siens. Invité à la télévision égyptienne Nile Sport, il a évoqué le coup du sort qui a placé le Sénégal et la Tunisie dans le groupe G, en compagnie de l’Egypte, et en attendant de savoir qui du Burundi, du Botswana, de la République Centrafricaine ou de la Guinée-Bissau complètera le pot. «Nous ne sommes pas chanceux», s’est ainsi lamenté Barakat pour qui les «Lions» constituent la principale menace du groupe. «Le Sénégal est même plus fort que la Tunisie !», a-t-il lancé, en introduction d’une litanie d’éloges à l’endroit des coéquipiers de Sadio Mané. Morceaux choisis : «Le Sénégal est plus fort parce que disposant d’une équipe composée de jeunes talents qui évoluent dans les grands championnats européens. Concernant la Tunisie, elle n’est plus ce foudre de guerre qu’elle était auparavant, même si elle reste une équipe de l’Afrique du Nord qui sait comment jouer contre nous.»

Sénégal, Ghana… La paranoïa ouest-africaine

Si Barakat place les «Lions» de Giresse en favoris du groupe, ce n’est pas pour autant qu’il prévoit un remake du scenario du dernier tour des éliminatoires du Mondial 2014, lors duquel les «Pharaons» ont été explosés par le Ghana à l’aller (6-1) avant de s’offrir un baroud d’honneur au retour (2-1). Ainsi, le fait que le Sénégal soit une équipe ouest-africaine comme le Ghana est la principale raison de l’inquiétude des Egyptiens qui gardent encore les stigmates de cette raclée mémorable et récente (novembre 2013), sur le chemin du Mondial 2014. Toutefois, Mouhamed Barakat est d’avis que la sélection égyptienne, «qui reste encore une équipe en pleine reconstruction», ne subira certainement pas une pareille désillusion. «La répétition d’un pareil scenario est exclue. C’est impossible que cela se reproduise», jure-t-il. Pour se tirer d’affaire et composter son ticket en direction de la Can 2015, prévue en janvier prochain, au Maroc, les «Pharaons» devront compter sur leur étoile, Mouhamed Salah. Ce dernier, coéquipier de Demba Bâ à Chelsea, est la star principale d’une formation en reconstruction sur les ruines d’un pays qui depuis son sacre de 2010, dernier d’une série de trois, s’est plutôt détourné du football, à cause d’une situation politico-sociale très tendue.

iGFM

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