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Absent de la Tanière depuis l’arrivée d’Alain Giresse, Moussa Konaté espère retrouver la sélection nationale dans un avenir proche et «faire partie de ceux à qui il donnera leur chance». Un retour qui pourrait avoir lieu lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, le 8 juin prochain en Angola, où l’attaquant de 20 ans a déjà joué et obtenu un nul avec la sélection olympique, en avril 2011.

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Vous n’êtes pas venu en sélection depuis que Giresse est à la tête de l’équipe nationale. Cela a-t-il diminué votre confiance quant à un retour pour les prochains matches ?

Je me concentre sur mon club pour le moment. Pour que le coach (Giresse,Ndlr) ait confiance en moi, je dois lui prouver que je la mérite. L’équipe nationale est sacrée et si l’on fait appel à moi, j’espère pouvoir apporter ma partition comme toujours. Je ne me dirai pas : «Cela fait longtemps que je n’étais pas venu en sélection.» Je donnerai le meilleur de ma personne, même si le résultat dépend de la volonté de Dieu.

Avez-vous discuté avec le sélectionneur depuis qu’il est sur le banc ?

Non, il ne m’a pas encore appelé. Il a fait son choix et je dois le respecter. Maintenant, je vais être patient et attendre mon heure en espérant que je ferai partie de ceux à qui il donnera leur chance. J’espère revenir très bientôt en équipe nationale parce que c’est la raison pour laquelle je travaille dur au quotidien. Mais un jour ou l’autre, je sais que je reviendrai.

Vous évoluez à un poste où le Sénégal dispose de plusieurs solutions. Cela vous handicape-t-il ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup d’attaquants dans l’équipe, mais chacun vient avec ce qu’il a et c’est à l’entraîneur de faire son choix. Nous sommes tous des compétiteurs et chacun essaie de donner le maximum pour mériter sa place. Et en ce qui me concerne, je me donnerai toujours à fond pour mon pays comme je l’ai toujours fait à chaque fois que j’en ai eu l’occasion.

Le fait que vous évoluiez en Russie, dans un Championnat moins médiatisé ne joue-t-il pas aussi en votre défaveur ?

Non, je ne le pense pas. Dame Ndoye joue ici (Lokomotiv Moscou) et on l’appelle pourtant en sélection. Il y en a aussi d’autres qui jouent dans d’autres pays très lointains du Sénégal et qui viennent en équipe nationale. Donc, tout dépend du sélectionneur et non du pays où je joue.

«Je me sens mieux dans l’axe»

Comment ça se passe pour vous avec le FK Krasnodar ?

Nous sommes déjà à trois journées de la fin du championnat (le FK Krasnodar est 8e sur 16 équipes) et j’ai disputé neuf matches. Dimanche, je suis entré en seconde période (63e) et nous avons gagné 2-0 (contre le FC Volga Nizhny Novgorod, 27e J.). Mais j’ai été expulsé à deux minutes de la fin (90e) et j’attends la décision de la commission de discipline pour connaître le nombre de matches que je vais purger.

Joseph Koto vous faisait jouer sur les côtés alors que vous aviez évolué dans l’axe pendant tous les matches des J.O 2012. Laquelle des deux positions préférez-vous ?

Je préfère jouer dans l’axe où je me sens plus à l’aise. C’est ma préférence et je m’y sens mieux. Mais en équipe nationale, si l’on me fait jouer sur le côté, c’est peut-être parce que je participe beaucoup dans le travail défensif.

Après le match nul face à l’Angola (1-1 à Conakry, 3J. Elim. CM 2014) et le débat qui en a suivi, certains estimaient que c’est l’équipe olympique qui devrait constituer le noyau de la sélection dont elle serait l’avenir, et non l’équipe de Bata. Qu’en pensez-vous ?

Je ne vous dirai pas laquelle des deux équipes est l’avenir de notre football. Je peux seulement affirmer que leur objectif commun reste le bien de l’équipe. Que ce soit l’équipe de Londres (JO 2012) ou celle de Bata (Can 2012), nous voulons tous faire gagner le Sénégal et dans ce sens, nous sommes tous l’avenir du Sénégal.

Mais le fait est que beaucoup de joueurs qui avaient disputé les J.O ne viennent plus en sélection…

Comme je l’ai dit tantôt, c’est le choix du coach et nous ne pouvons que l’accepter. Nous allons nous concentrer sur nos clubs et attendre qu’il nous fasse confiance comme il l’a fait avec les autres.

Le 8 juin prochain, l’équipe nationale ira en Angola où vous avez déjà joué avec la sélection olympique en avril 2011, lors des éliminatoires des J.O 2012. Quelle avait été l’atmosphère du stade et du match ?

C’était dur parce que l’équipe angolaise était bien soutenue par son public. Nous avions joué sous une chaleur excessive (à Benguela, au sud de Luanda, Ndlr) et il y avait une grande pression du public. En plus, nous avions terminé le match à dix après avoir pris très tôt un carton rouge. On avait joué avec un bloc d’équipe comme on l’avait fait face à l’Uruguay (victoire 2-0, 2e J. Groupe A, J.O Londres 2012, Ndlr). L’équipe défendait et attaquait ensemble et on bougeait aussi beaucoup sur le terrain. On avait fait match nul (1-1) et c’est Dieylani Fall qui avait marqué pour nous sur coup franc.

 

GFM

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