La défaite (0-1) concédée, dimanche, devant L’OL, leader, le 7ème match de rang sans victoire en championnat, égratigne les esprits que le FC Nantes est en fin de cycle. Une régénération de l’effectif l’été prochain n’est pas à exclure. Le club aura du mal à retenir Papy Djilobodji et Issa Cissokho, dans ce mouvement.
Un coup de mou et ses aboutissants. On scrute déjà l’horizon à 12 journées du terme du championnat. Les spécialistes estiment que les cadres sont sur le déclin. Parce qu’ils n’ont pas gagné en déplacement en 2015, en dépit d’un bilan honnête à l’extérieur -quatre victoires et trois nuls pour cinq défaites en Ligue 1- Pas le meilleur des présages. Issa Cissokho est cité pour être un des membres de l’effectif qui peine à confirmer son statut de révélation acquis en 2013/14. Considéré alors comme l’un des meilleurs latéraux de L1, le défenseur sénégalais a mis du temps à entrer dans sa saison. Annoncé sur le départ, à l’entame de la saison, le frangin d’Aly Cissokho est plus que sur un départ l’été prochain. Issa Cissokho pourrait faire ses valises pour baisse de régime.
Il est acculé par de jeunes pousses, le président Kita ayant investi près de 5 millions d’euros, pour assurer la relève. Si le club n’est pas trop sûr de recruter un grand nom du football, il serait difficile pour lui de garder certains cadres. Nantes n’a pas le choix. Après l’avoir retenu pour une saison supplémentaire, le club devra, sans doute, se séparer, cet été, d’un de ses maillons forts : le stoppeur Papy Djilobodji. Il ne manque pas de sollicitations.
