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D’origine mbouroise, Pape Kouly Diop vit ce regroupement à Saly (département de Mbour) comme une aubaine. Après avoir rejoint la «Tanière» avec un retard d’un jour causé par les péripéties d’un transfert raté, le joueur qui se sent «comme à la maison» à près de 7 kilomètres de chez lui estime avoir les arguments pour prendre ses aises en équipe nationale, même si la décision de s’installer au cœur du jeu des «Lions» ne lui appartient pas. Avec armes et bagages, Kouly Diop déménage.

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Vous êtes Mbourois, ce regroupement se déroule dans la ville où vous avez fait vos débuts. Cela lui donne un cachet particulier, non ?

C’est vrai que c’est spécial pour moi de prendre part à ce regroupement. Je suis Mbourois, ça se passe chez moi, j’ai la famille et les amis ici, et forcément, pour moi, ça donne un cachet particulier à ce regroupement. Ici, je me sens comme à la maison, je suis très motivé, très déterminé.

Vous êtes venu avec un jour de retard. On croyait que c’était pour changer de club, surtout que vous n’avez pas disputé le dernier match avec Levante. Finalement, on a peu eu écho de votre départ. Qu’est-ce qui s’est passé ces derniers jours ?

Je viens de rejoindre le groupe. En fait, je devais signer à Olympiacos (Grèce) qui avait un accord avec mon club (Levante, Espagne) pour que je ne joue pas afin d’éviter les risques de blessure le temps que je signe. Au finish, il y a eu un souci et le transfert ne s’est pas fait. Les deux clubs n’ont pas pu trouver un terrain d’entente. Je reste à Levante et on verra ce qui se passera si d’autres opportunités se présentent.

Qu’est-ce qui sera déterminant pour ces prochains matches auxquels vous vous dirigez avec l’équipe nationale ?

Contre l’Égypte déjà, on jouera à domicile et ça doit se voir, se sentir. Nous serons devant notre public pour la première fois depuis longtemps (depuis octobre 2012, Ndlr) et ce sera le véritable plus. Autant cela va faire plaisir au public de retrouver son équipe après tout ce temps, autant cela va nous motiver, nous booster davantage. Nous devons en profiter pour donner le meilleur de nous-mêmes. Il faudrait faire un très bon match devant notre public. Ça permettrait de bien lancer la campagne. Ensuite, il y a le Botswana. Ce n’est jamais facile de jouer à l’extérieur. Ça paraît facile quand on entend le nom de l’adversaire, mais il ne faudrait pas se tromper. Il faudra faire le boulot et décrocher les six points au bout des deux matches. Cela nous rendrait la suite moins compliquée.

Vous peinez à trouver vos marques en équipe nationale…

(Il coupe.) Vous trouvez ? Ça, c’est votre constat, pas le mien. Je ne pense pas que je n’ai pas pris mes marques en équipe nationale.

Vous avez rarement aligné plusieurs titularisations, qu’est-ce qui explique cette inconstance ?

Oui, mais prenez mes prestations en équipe nationale depuis que je suis là. Je pense avoir toujours fait de bons matches. Après, ce n’est pas moi qui décide de qui va jouer ou non, je ne suis pas le coach. Je suis là quand on m’appelle, si l’on me demande de jouer, je joue, je fais mon match, sinon je reste sur le banc et j’encourage mes coéquipiers. C’est comme ça.

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