Comme chaque année, c’est à Kaolack-Ndangane, précisément au quartier des HLM Bongré, que Papy Djilobodji a passé une partie de ses vacances estivales. Et comme à l’accoutumée, le défenseur central des Lions du Sénégal et du FC Nantesa accordé un entretien au Quotidien Stades.
Entretien
Comment se passent vos vacances ?
J’ai pris mes vacances le 21 mai dernier, après j’ai été convoqué en sélection pour deux rencontres amicales : l’une à Ouagadougou contre le Burkina Faso et l’autre à Genève contre le Kosovo. Par la suite, j’ai voyagé avant de venir au Sénégal le 10 juin. Je suis allé à Saint-Louis où j’ai des parents, ensuite à Rufisque. Je suis revenu à Kaolack, une manière pour moi d’être avec mes parents, mes amis, surtout ceux avec qui j’ai évolué à l’ASC Marine et à l’AS Saloum. Les vacances ne sont pas longues mais c’est la seule occasion pour nous de rencontrer tout le monde, de nous ressourcer et de mieux préparer la saison suivante. Là je suis au terrain des HLM Bongré avec des amis en train de jouer au football. C’est toujours génial car ce sont des souvenirs qui se réveillent en moi.
Parlez-nous de votre saison avec le FC Nantes.
Dans l’ensemble, je peux dire que c’était moyen. On a fait une très bonne entame de saison et vers la fin on s’est un peu relâché. Mais pour nous c’est ça aussi l’apprentissage de la Ligue 1. On a gagné notre premier match contre Lorient ensuite les victoires se sont enchaînées, on était vraiment dans une belle dynamique et toute la France nous prêtait un oeil attentif et subitement les choses se sont compliquées. C’était très difficile en un moment donné car je le doute s’était installé au sein du groupe, dirigeants et supporters craignaient une descente en Ligue 2. Mais cela peut se comprendre car ils sont nombreux les joueurs du FC Nantes qui découvraient la Ligue 1 mais Alhamdoulilah. L’année prochaine inch Allah nous allons essayer de redoubler d’effort, de bien travailler en commençant par une très bonne préparation et un bon début de saison pour éviter le scénario de la saison dernière.
Vous êtes très sollicité pour un éventuel transfert…
C’est vrai que je suis très sollicité par pas mal de clubs en France tout comme en dehors de la France mais c’est ça aussi le football professionnel. Vous savez, avec les sollicitations aussi il faut faire très attention parfois rien n’est clair c’est pourquoi il faut faire très attention. Mais, comme je dis toujours, moi, je suis jeune et je ne suis pas pressé. Il y a mon agent qui s’occupe de ma carrière. S’il y a quelque chose de solide il m’avise évidemment après discussion. Vous savez, ils sont nombreux les joueurs professionnels qui ont tenté d’aller voir ailleurs, d’aller découvrir d’autres championnats et ils se sont cassé les dents. Le mieux, c’est de ne pas trop aller vite en besogne car chaque chose en son temps.
Il paraît que l’OM fait de vous une priorité. L’idée vous plaît ?
C’est vrai j’adore l’OM, un club qui a vraiment rythmé mon enfance avec des joueurs comme Papin, Abedi Peli, Boksic … Mon agent était en discussion avec les dirigeants de l’OM et nous sommes à l’écoute. Peut-être que d’ici le début de la saison, dans quelques semaines, on en saura davantage.
Voulez-vous partir ou rester à Nantes ?
Vous savez, partir pour partir aussi c’est très risqué. Le rêve de chaque joueur c’est de partir. Mais partir où ? Je veux partir dans un club qui joue la Ligue européenne des champions ou l’Europa Ligue ou bien un club qui joue les premiers rôles dans le championnat ? Là vraiment je suis partant mais pas pour aller comme ça à l’aventure. Je veux partir quand même mais je prie le Bon Dieu d’être accueilli par un grand club connu.
Votre saison a été marquée par une blessure…
Oui c’est vrai c’est toujours compliqué pour un sportif mais les blessures font partie du sport. La mienne était très pénible, le club et mes coéquipiers m’ont beaucoup aidé, ma famille aussi et je rends grâce à Dieu car je me suis bien rétabli. C’était une affaire d’homme et ça s’est bien passé.
Depuis que vous êtes entré en sélection A vous n’en êtes plus sorti. Quel est votre secret ?
(Rires) Les places en sélection A n’appartiennent à personne. Il faut bosser pour mériter une place. Maintenant, l’essentiel c’est de travailler et c’est au coach de choisir. S’il te fait confiance, tu saisis ta chance et voilà quoi.
Comment trouvez-vous le groupe du Sénégal pour les éliminatoires de la CAN 2015 ?
Certains disent que c’est un groupe très difficile mais pour moi toutes les poules se valent. Chaque équipe veut prendre part à la prochaine CAN. Donc toutes les équipes se valent. L’essentiel c’est de travailler durement, croire en soi, gagner tous nos matchs pour aller à la prochaine CAN.
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