Après Andy Cole qui était passé l’année dernière au Sénégal avec la 19e Coupe de la ligue des champions, notre pays a accueilli, samedi dernier, une autre star du football avec le Sud-Africain Quinton Fortune. Ambassadeur de la multinationale de transports, Dhl Express, et de Manchester United, l’ancien international sud-africain et joueur du club anglais est en tournée internationale pour véhiculer le message sportif et social.
Milieu offensif gauche ou latéral gauche, selon les circonstances, Quinton Fortune (35 ans et 49 sélections) a disputé son dernier match international en mars 2005 contre l’Ouganda dans le cadre des éliminatoires de la Can 2006. Après un parcours formidable au sein du club anglais de Mu de 1999 à 2006, aujourd’hui Quinton Fortune a pris une autre voie et veut devenir entraîneur. Pour le moment, il est ambassadeur de Manchester United pour dénicher de jeunes talents en Afrique et représente Dhl qui est le sponsor officiel de toute la logistique du club anglais. « C’est un honneur de toujours faire partie de ce club. Je dois donner l’exemple aux jeunes joueurs africains pour avoir une plus grande ouverture d’esprit pour l’avenir », a-t-il dit au cours du dîner offert aux 100 meilleurs clients de Dhl Express. En provenance de la Rd Congo dans le cadre de la campagne de promotion des jeunes talents, Quinton Fortune a été ensuite l’hôte de l’Ile de Gorée et des quartiers de Yoff et de Ngor. Un séjour fructueux si l’on en juge par le constat de l’intéressé-même. « C’est la première fois que je viens au Sénégal, c’est un beau pays et j’ai trouvé des gens très gentils et accueillants. Je connais certains joueurs sénégalais avec qui j’ai joué en Angleterre. J’ai suivi aussi la prestation des « Lions » lors de la Can et de la Coupe du monde 2002. Ce fut formidable pour toute l’Afrique. Mais je déplore de ne pas voir le Sénégal à la Can 2013, parce que, pour moi, vous avez une des meilleures équipes d’Afrique ».
Cette déception, Quinton Fortune l’a vécue également avec son équipe, les « Bafana Bafana ». « Je ne suis pas totalement déçu de ce qui est arrivé à l’Afrique du Sud parce que je sais ce qui se trouve derrière par rapport à la réussite des joueurs. Ils pouvaient faire mieux, mais j’estime que ce n’est pas la faute aux joueurs. Il n’y a pas eu assez de joueurs évoluant à l’extérieur. En Afrique, on doit évoluer beaucoup plus vers le professionnalisme. Je n’ai rien contre les entraîneurs locaux, je suis même pour leur développement et leur promotion ; mais on doit s’ouvrir au niveau international pour voir ce qui se fait de mieux là-bas afin d’acquérir plus d’expérience », a-t-il fait remarquer.
Lesoleil
