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A  quatre jours de la confrontation décisive entre le Sénégal et la Côte  d’Ivoire, le directeur de  la Haute compétition (Dhc) revient sur l’effort consenti par l’Etat pour permettre aux «Lions» de travailler dans la quiétude. Pour Souleymane  Boune Daouda Diop, l’autorité à fait son devoir, reste maintenant aux joueurs de rendre la monnaie à la hauteur des efforts consentis.

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Où en êtes-vous avec les préparatifs du  match Sénégal-Côte d’Ivoire du 16 novembre prochain ?

Nous sommes en train de suivre la feuille de route. Il y a eu une mission avancée qui est partie dans la nuit du vendredi  au samedi et avait comme tâche de rencontrer les autorités, la Fédération  royale marocaine de football, les responsables des réceptifs hôteliers, le responsable du transport et du stade. Le compte-rendu qui m’a été fait indique  que  tout  se passe  normalement pour l’instant.

Quelles ont été les dispositions prises par l’Etat ?

L’Etat a entièrement financé ce match. Le rôle de l’Etat s’arrête-là. On ne peut pas marquer des buts.  On ne peut pas défendre non plus. Ce que nous pouvons, c’est  mettre notre équipe nationale dans de bonnes conditions de préparation.

Quel est le montant dégagé ?

Le budget n’est pas encore stabilisé, parce qu’il y a toujours des imprévus. Mais ça tournera autour de 150 et 160 millions de francs.

Donc, on peut dire que tout est fin prêt ?

Oui. A notre  niveau,  nous sommes prêts.  Nous avons pris toutes les dispositions pour une bonne préparation et une bonne prestation de l’équipe nationale.

Qu’est-ce qui a été prévu en cas de qualification ?

A part, comme d’habitude, les primes de victoire et de match nul, l’Etat a prévu d’octroyer des primes exceptionnelles, en cas de qualification. Le montant sera fixé d’un commun accord avec l’Etat et la fédération. L’Etat est prêt à faire un sacrifice exceptionnel,  en cas  de qualification.

Et si les «Lions» sont éliminés…

Nous sommes des sportifs. Nous savons que la victoire et la défaite restent des composantes du sport. Ce qui est important, c’est la manière (de perdre). Nous demandons aux joueurs de défendre avec honneur  les  couleurs du Sénégal. De mouiller dignement le maillot et de montrer qu’ils sont dignes de le porter. Les  gosses doivent donner plus d’engagement sur le terrain. Un engagement à la hauteur des sacrifices consentis par l’Etat  pour financer le football.

Pensez-vous que cette équipe est en mesure de résoudre l’équation  ivoirienne ?

Cette équipe est  capable  de franchir l’obstacle  ivoirien, de renverser la vapeur. Maintenant, c’est à eux (les joueurs) d’y croire, de savoir qu’ils sont capables de renverser la tendance. Que les Ivoiriens ne sont pas meilleurs qu’eux.

 

Waasport

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