Il a muselé le grand Didier Drogba, le poussant même à sortir de ses gonds. Sa solide prestation contre la Cote d’Ivoire engrangée a fait marquer à Papy Mison Djilobodji de nombreux points sur l’échelle des valeurs des Lions.
Après une belle prestation contre la Cote d’Ivoire, vous êtes attendus ce mercredi pour la confirmation. Avez-vous la pression ?
(Catégorique) Moi, je n’ai aucune pression. Et je ne l’aurai jamais. On va chercher à bien récupérer afin d’être en forme pour le match. Personnellement, je cherche toujours à aller de l’avant, le match passé, je l’ai déjà oublié. Je veux faire plus. Demain (ce mercredi), on verra.
Avec Nantes, vous avez déjà croisé le Malien Cheikh Diabaté contre Bordeaux. Vous vous retrouvez en sélections. Un beau duel ?
Oui, ce sera un beau duel et c’est déjà demain (mercredi). Il faut être présent et lui montrer qu’on est là (sourire).
On vous annonce un peu partout mais le président de votre club Waldemar Kita dit que c’est 15 millions d’euros pour eux…
Je l’ai entendu, c’est normal, c’est le milieu qui est comme ça. Mais je ne m’immisce pas dedans, mon travail c’est sur le terrain. Maintenant, ce qui doit se passer se passera mais moi, je n’y pense pas.
Quels objectifs vous fixez-vous ?
A court terme ? Ben déjà demain (ce mercredi), on à un match et il faut le gagner. Ensuite, on à un match samedi en club contre Ajaccio ou il faut également prendre les trois points parce que c’est important.
Après un début tonitruant, le FC Nantes marque le pas. Comment l’expliquez-vous ?
C’est normal (il insiste). On est une équipe qui vient de monter en Ligue 1. Nous, on savait que ça allait être compliqué. Maintenant, il faut serrer les coudes et essayer de gagner trois-quatre matchs et de se maintenir.
Il parait que votre coéquipier, Djordjevic, vous a reproché de penser plus à vous faire offrir le maillot de l’adversaire qu’à jouer…
(Rires) Non, en fait ce n’était pas ça (il répète). Il n’avait pas le droit de dire ça. Après il s’est passé quelque chose en club, mais ce n’était pas méchant. Paris était plus fort que nous et il l’a démontré en nous battant 5-0. On n’était pas dedans et voilà.
Stades