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Au stade Léopold Sédar Senghor, en phase de réhabilitation pour pouvoir s’ouvrir aux éliminatoires de la CAN 2015 dès septembre, tout ou presque est à refaire, ont constaté des techniciens et le ministre des Sports et de la Vie associative Mbagnick Ndiaye, en visite de chantier, jeudi.

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Prenant la parole après la visite du réseau de drainage situé sous les gradins, le technicien français Walid Rassaa, qui a diagnostiqué le système d’arrosage, estime qu’il n’est plus adapté.

‘’Au début, nous avions pensé qu’il suffisait de changer quelques composantes pour le rendre opérationnel. Mais en visitant les lieux, on a remarqué que les équipements sont vétustes et largement dépassés’’, a-t-il dit à la presse.

”Aussi bien sur la salle des machines que sur le terrain, le réseau de drainage mérite un changement”, a insisté M. Rassaa, estimant qu’il faut une opération radicale pour remettre en place un nouveau système.

”On va devoir tout refaire”, a-t-il diagnostiqué devant le ministère des Sports et de la Vie associative et le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, qui a pris part à la visite du chantier du stade Léopold Sédar Senghor.

”Pour l’installation de ces équipements, il suffit d’une semaine à 10 jours”, a-t-il répondu à la question des reporters sportifs sur les délais.

Venu avec son équipe pour apporter son expertise pour la remise en l’état de la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor, Mathieu Chupin, le directeur de Dakar Sacré Cœur (DSC) a invité les autorités à prendre en compte cet avis. Selon lui, ”la problématique de l’eau est très importante, si l’on veut disposer d’une pelouse aux normes’’.

‘’L’objectif est d’avoir dans les trois mois à venir la meilleure pelouse qu’on n’ait jamais eu ici’’, a-t-il dit, relevant que cela nécessite des travaux et une meilleure utilisation de l’infrastructure.

”En attendant, il faut déjà commencer à extirper l’herbe à vache qui a commencé à coloniser une bonne partie de l’aire de jeu”, a expliqué le patron DSC dont le complexe comprend un terrain en pelouse naturelle et une autre en synthétique.

‘’Des équipements appartenant au DSC seront délocalisés sur la pelouse de Léopold Sédar pour la rendre opérationnelle dans trois mois au maximum’’, a-t-il assuré.

Revenant sur l’étendue des travaux à mener, Mbagnick Ndiaye, le ministre des Sports et de la Vie associative, a indiqué que le Sénégal n’a pas le choix parce qu’il ‘’n’est plus question de recevoir à l’extérieur’’.

‘’Nous voulons une infrastructure aux normes et pour cela, il était important de reprendre presque tout : la toiture, la pelouse, les gradins et mêmes les portes qui ont commencé à rouiller’’, a-t-il affirmé, rappelant que le coût des travaux est estimé à 735 millions.

Regrettant le manque de suivi dans les infrastructures, M. Ndiaye a souligné que son département sera vigilant dans la conduite des travaux.

‘’Il y va de la crédibilité du Sénégal et de notre image de marque’’, a-t-il dit, se réjouissant des travaux qui sont en train d’être menés au stade Amadou Barry de Guédiawaye qui doit être réceptionné dans les semaines à venir.

Sur les travaux, il a ajouté qu’il était temps parce qu’au niveau des tribunes et des gradins, ”certaines structures étaient tellement rouillées qu’on pouvait craindre un accident”.

APS

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