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Zargo Touré

Comme tous les acteurs du match de samedi dernier, Zargo Touré regrette les évènements graves qui ont interrompu la rencontre face à la Côte d’Ivoire. Mais cet épisode malheureux ne l’empêche nullement d’être toujours «prêt à revenir» en sélection.

Pour une première sélection avec les l’Équipe nationale A, il s’attendait à un scénario autre que celui qu’il a connu, samedi dernier, face à la Côte d’Ivoire (défaite 0-2 et élimination à la Can 2013). Titularisé sur le côté droit de la défense sénégalaise, Zargo Touré n’aura pas eu l’occasion de fêter avec les «Lions» une qualification à la Can. En lieu et place, il a plutôt assisté à une réaction sulfureuse du public sur qui il comptait pourtant pour passer l’obstacle ivoirien. «Il faut un nombreux public pour pousser l’équipe vers la victoire. Nous avons un gap de deux buts à remonter et avec l’appui du public, on peut y arriver», déclarait-t-il à la veille de la publication de la liste des 23 joueurs par le sélectionneur national, Joseph Koto. Mais après avoir assisté aux évènements d’il y a cinq jours, le défenseur du Havre (Ligue 2, France) ne cache pas sa surprise et déclare : «J’étais choqué. C’était la première fois que je voyais cela, le stade Léopold Sédar Senghor en feux, le drapeau brûlé et les nombreux dégâts qu’il y a eu.»

 

«Nous avons mouillé le maillot»

Regroupé avec ses coéquipiers et les joueurs ivoiriens au milieu de la pelouse, Zargo admet pouvoir «comprendre que les supporters ne soient pas contents de l’arbitrage et des dirigeants», mais estime que «l’équipe ne méritait pas cet acte». «Nous avons mouillé le maillot et dominé presque tout le match», regrette-t-il. Et ajoute : «On disait que ce qui était en train de se passer était grave. C’était dur de voir ce spectacle en face de soi, avec tous ces supporters de l’équipe adverse qui sautaient des gradins…» Il a fallu de longues minutes d’attente et l’intervention des forces de l’ordre pour évacuer les deux équipes aux vestiaires, sous une pluie de projectiles de toutes sortes. Mais malgré «l’ambiance triste» au retour de l’équipe à l’hôtel, le joueur formé au Dakar Sporting Club se dit «prêt à revenir» en sélection et être à la disposition de «(mon) pays si l’on fait encore appel à (moi)».

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