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L’entraîneur des «Lions», Alain Giresse, court derrière 6 mois d’arriérés de salaire. Le ministre des Sports met en cause la Fédération sénégalaise de football qu’il accuse d’avoir mal piloté le dossier.

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Interpellé hier en marge de la cérémonie de lancement des travaux d’engazonnement du stade Amadou Barry, Mbagnick Ndiaye se veut clair sur les 6 mois d’arriérés de salaire du sélectionneur national. Reconnaissant que le salaire d’Alain Giresse « a été bien signé », le ministre des Sports déplore cependant le fait que « les gens (les dirigeants fédéraux) ont mis la charrue avant les bœufs parce que, avant que les contrats ne soient signés, on aurait dû nous les soumettre pour que nous saisissions l’agent judiciaire de l’Etat pour qu’il puisse faire des observations. Mais, dès que le processus d’interrogation était terminé, immédiatement ils ont signé et envoyé le document ». Dans ces conditions, il trouve qu’il y a « vice de procédure ». Et malgré tout, Mbagnick Ndiaye rassure que son département « a pris toutes les dispositions nécessaires pour payer les salaires ». Mieux, « actuellement, toute la procédure a été entamée. Maintenant, il y a de petites lenteurs dans le cadre des virements ». En fait, outre ce « vice de procédure » dans la gestion du dossier des contrats du staff technique de la sélection nationale, le ministre des Sports souligne que « nos réalités sont différentes des réalités européennes ».

Et pour « dire les choses telles qu’elles se sont passées », M. Ndiaye tient à rappeler que « sur la gestion et l’administration des équipes nationales d’une manière générale, le Ministère ne s’en mêle pas. Le Ministère contrôle, et s’il y a des failles nous sévissons. Et là, j’ai envoyé une demande d’explication à la Fédération sénégalaise de football pour nous dire ce qui s’est passé exactement durant tout le processus », martèle-t-il. Toutefois, il rassure que « les procédures sont en cours et dès qu’elles seront terminées », les salaires d’Alain Giresse et son staff « seront virés dans leur compte ». Revenant sur les multiples problèmes notés dans la Tanière lors de leur préparation des deux matches contre l’Angola, le 8 juin, et le Liberia, le 16 juin dernier, le ministre se veut aussi clair. Concernant les problèmes rencontrés dans l’hôtel de Bruxelles, lieu du camp d’entraînement des « Lions » en direction des deux matches, Mbagnick Ndiaye rappelle que « c’est la Fédération qui a choisi l’hôtel ». Et s’il reconnaît que le Ministère « a payé certes, avec une lenteur …», il tient à préciser que les autorités sénégalaises ont respecté la procédure indiquée. « Quand tu entres dans une infrastructure hôtelière, tu paies un déposite ; quand tu sors, tu paies le reliquat », se défend-il. Par rapport au vol, Mbagnick Ndiaye se veut aussi précis : « Ils (les joueurs) ont voulu voyager par vol spécial.

Nous avons informé le président de la République qui nous a dit qu’il va voir parce que son avion de commandement est en révision. Et en plein Conseil des ministres, le Premier Ministre nous a informé que le Président a dit qu’il faut faire voyager l’équipe dans de très bonnes conditions. Et c’est le Ministère, en rapport avec le staff technique, qui a choisi Bruxelles Air Line… A Accra, c’est le staff qui a choisi le lieu d’hébergement. Ce n’est pas le Ministère. Alors, s’il y a des problèmes au niveau de la restauration, le Ministère n’y est pour rien », se défend-il.

© Lesoleil

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