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Encore titulaire face à l’Ouganda, samedi dernier à Marrakech (1-0), Bouna Coundoul affirme être en train de bénéficier davantage d’importance avec le staff de d’Alain Giresse, par rapport aux sélectionneurs précédents. Le portier de 31 ans salue aussi le travail de Sidath Sarr pour «cette cohésion entre gardiens de but».

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En Equipe nationale depuis 2007, Bouna Coundoul a vu passer pas mal de sélectionneurs sur le banc de la sélection. Mais de tous les staffs qui sont passés en sélection, il affirme ne s’être jamais senti aussi bien à l’aise comme c’est le cas avec celui actuel. «Avec cette équipe, confie-t-il, je sens qu’on me donne encore plus d’importance et je dois donc leur retourner cette reconnaissance.» Une gratitude qui, selon lui, «commence par l’entraîneur des gardiens, Sidath Sarr, que je remercie (au passage)». «Il nous fait comprendre qu’entre portiers, on est une famille et que quel que soit le titulaire, les autres gardiens doivent être derrière lui pour le soutenir, parce que c’est le Sénégal qui en bénéficie à la fin, dit-il. Et depuis que je suis en Equipe nationale en 2007, c’est la première fois que je sens cette cohésion entre gardiens de but.» Et en 6 ans d’expérience, le portier de 31 ans qui a déjà connu «(Henri) Kasperczak, Lamine Ndiaye, Amsatou Fall, Amara Traoré, Joseph Koto, Mayacine Mar, Karim Séga – Aliou Cissé, et maintenant Alain Giresse» est devenu l’un des cadres de la «Tanière». Sauf qu’avec la plupart de ces derniers, Coundoul ne «pouvait que (se) limiter au rôle» qui lui avait été octroyé. Il déclare : «Quand il s’agit de parler, je le fais, et si ce n’est pas nécessaire, je reste dans mon coin.»

 

«J’ai vécu toutes sortes de sensations»

Titularisé samedi dernier à Marrakech, lors de la victoire face à l’Ouganda (1-0, 6e J. Elim.), soit la troisième fois d’affilée, par Giresse en autant de sorties officielles dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, le joueur de l’Enosis Neon Paralimni est plus que jamais déterminé à assumer son rôle de cadre de l’Equipe nationale. «Comme je le dis, le gardien de but est le leader de l’équipe, souligne-t-il. C’est lui le dernier rempart, celui qui est derrière et voit tout. Je suis donc le capitaine n°1.» N’empêche, si le choix du sélectionneur se portait à l’avenir sur un autre, il n’en ferait pour autant un scandale. Il affirme : «Si c’est moi ou quelqu’un d’autre, nous devrons faire notre travail à cent pour cent. J’ai duré en Equipe nationale et pour cela, aucun match ne doit plus être trop grand pour moi, parce que j’ai vécu toutes sortes de sensations.» Et des émotions fortes, il y en aura sûrement d’autres sur la route de Brésil 2014.

 

iGFM

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