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«Toutes les incompréhensions entre la fédération de football et la commission centrale des arbitres (Cca) ont été levées». Telle est la déclaration du président de la Ligue professionnelle de football, Saêr Seck au sortir d’une rencontre entre Augustin Senghor (Fsf) et Badara Mamaya Sène (Cca), sous les auspices de Mbagnick Ndiaye, ministre des Sports, et Diagna Ndiaye du Cnoss.

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C’est le bien qu’on souhaitait au football sénégalais pour que le ballon puisse rouler partout dans tous les terrains et stades du Sénégal. Mais, la question qu’il faut se poser est, comment les deux parties en sont arrivées à ce dénouement dans la mesure où chacune d’elles était campée sur sa position et n’entendait pas revenir en arrière.

Mais selon des sources bien informées, le patron des arbitres sénégalais est le premier à mettre de l’eau dans son verre. «Badara Mamaya Sène a compris qu’il est en train de perdre le combat car les arbitres non seulement continuent à siffler, mais ne vont jamais ranger les sifflets et les drapeaux pour le reste du championnat», souligne notre interlocuteur joint au téléphone.

Allant plus loin, notre source estime que Badara a senti que certains arbitres vont le lâcher au profit de l’intérêt du football mais aussi de leur poche. «Pourquoi suivre aveuglement une personne et condamner le football qui appartient à tous les Sénégalais» interroge-t-elle. Et d’attirer notre attention : «En officiant un match de football, un arbitre peut se retrouver au minimum plus de 75.000F et quatre fois dans le mois, c’est un gros budget».

Mais du côté de la fédération, c’est la prudence. Car selon une source fédérale, il faut s’attendre à ce que le président de la commission centrale des arbitres (Cca) Badara Mamaya Sène revienne à la charge. «Dans son intention de bloquer le fonctionnement du football sénégalais sur le plan national, Badara n’a pas dit son dernier mot», selon le fédéral.

 

Seneweb

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