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Ce n’est plus vraiment une révélation mais Idrissa Gueye fait toujours un peu figure de débutant. Son look très juvénile, la douceur de son propos n’y sont pas étrangers. En tout cas, au milieu de terrain, il est devenu un pion essentiel du LOSC.

Sa montée en puissance n’est pas récente puisque déjà sous l’ère-Garcia, le jeune sénégalais issu de l’école de foot Diambars (comme Pape Souaré), avait vite imposé son activité, sa vitesse, son envie, son sens des responsabilités. Dans un contexte de réussite pleine et totale, Gueye s’éclate évidemment. Il le dit sans détour : il se sent bien au sein de cette équipe, désormais deuxième du championnat. Pourtant, à Guingamp, il ne sera pas là étant suspendu.

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Comment réagissez-vous face à cette très belle ascension lilloise ?

« On a surtout le plaisir de voir que notre travail paie. Il y a un coup à jouer, c’est sûr. Dans ce métier, chaque fois que l’on commence quelque chose, c’est avec l’objectif de réussir. Une fois, on a réussi dans notre entreprise, l’année du titre. Alors, pourquoi pas ! Le but est une fois de plus de se situer dans le haut du tableau. Nous avons le potentiel. En tout cas, ce serait une déception, au regard de ce que l’on fait en ce moment, de ne pas y être ! On vise les cinq premières places, c’est clair. »

Quelles sont à vos yeux les raisons de la réussite lilloise du moment ?

« C’est le fruit d’un gros travail collectif et, parallèlement, chacun essaie de donner le maximum de lui-même. On se bat, on lutte et on est bons aussi. On se bat comme des chiens, on ne lâche rien ! »

Mais encore ?

« On s’entend tous très bien aussi. Parfois, d’ailleurs, on se retrouve au restaurant pour se faire une petite bouffe sympa. Ca permet au groupe de mieux vivre. »

Pensez-vous que vous êtes plus unis ?

« On n’est pas plus unis que par le passé mais il y a de vraies connexions entre nous. Et puis l’association jeunes-anciens marche super bien. Les jeunes poussent, les anciens les conseillent. Personnellement, je m’entends hyper bien avec Rio (Mavuba) et Flo (Balmont) car j’ai la chance de les côtoyer depuis longtemps. Ils me connaissent, je les connais. Rio est un grand frère pour moi ! »

Avez-vous le sentiment d’avoir franchi un palier ?

« Bien sûr que j’en ai franchi un ! Mais, vous savez, je n’ai encore rien fait. Sur le plan mental, je suis plus mature. Dans le jeu vers l’avant, je prends plus de risques, je perds moins de ballons. Très vite, j’ai voulu montrer au coach qu’il pouvait compter sur moi. »

Selon vous, êtes-vous un cadre dans la mesure où vous étiez déjà là l’année du doublé Coupe-championnat ?

« Oh non ! Mais, voilà, je suis là, je joue. A mon âge, je manque forcément d’expérience et ça c’est primordial. »

Vous allez retrouver Salomon Kalou en barrage de la Coupe du monde. Vous en parlez dans le vestiaire ?

« Comme la Côte d’Ivoire l’a emporté à l’aller (3-1), il chambre beaucoup. Mais il y a un retour à jouer (que le Sénégal jouera à Casablanca en raison de débordements récents à Dakar pour un match de la CAN contre… la Côte d’Ivoire). On va essayer de jouer notre jeu… »

 

LaVoixduNord

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