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Les leçons du passé sont faites pour construire l’avenir. La double défaite du Sénégal face à la Cote d’Ivoire, l’année dernière, a fait ouvrir les yeux. Le diagnostic effectué, ils sont nombreux à savoir comment s’y prendre pour éviter de se faire «jouer» par les «Eléphants». Les «Lions» y vont de leurs avis dans la presse, au sein du staff technique qui était en place à l’époque on sait aussi d’où venait le grain de sable qui a déréglé la machine sénégalaise. Notamment lors du match aller des ces qualifications à la Can-2013 où, menant par 2-1 à la mi-temps, les «Lions» ont mélangé les pédales en seconde période pour se faire laminer (-2).

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L’erreur fondamentale, selon un membre du staff technique qui officiait à cette époque, vient du fait qu’«on avait pas fait les meilleurs changements. Quand on menait par 2-1, c’est Demba Bâ qui aurait dû entrer à la place d’Ibrahima Touré. Ce dernier, personne ne le connaissait. En faisant jouer Demba Bâ, cela aurait au moins aidé à maintenir la défense ivoirienne derrière. Surtout que c’est elle qui fait souvent office de premier relanceur. Mais le coach  (Joseph Koto) avait vu autrement».

La même source juge également déterminante la sortie prématurée de Kouyaté, sur blessure, dès le début de la seconde période, sans compter que Lamine Sané était forfait pour cause de gastro-entérite contractée la veille du match.

Avec autant d’éléments qui sont mieux maîtrisés, ce technicien souligne que les possibilités sont plus grandes de contrer les Ivoiriens. «On connaît mieux l’équipe de la Côte d’Ivoire. Elle joue en contre et on sait comment la faire déjouer. Il faut fermer les espaces. Les buts qu’on a encaissés à Abidjan venaient pour la plupart de contres. On avait libéré les espaces en voulant jouer à jeu égal avec eux sur leur terrain, alors qu’il fallait bien fermer. Mais il y a désormais une bonne lecture de cette équipe ivoirienne. On sait où sont leurs points faibles», ajoute la même source.

Déjà, lors du match retour de la saison dernière, les leçons de la rencontre aller avaient commencé à être mises à contribution. «Quand a on réajusté au match retour, on a livré une bonne première période.  Les Ivoiriens ont débloqué la situation sur coup franc. D’ailleurs, ils n’ont jamais essayé de jouer à Léopold Senghor, ils ont tenté de gérer (le nul)».

La crainte qui anime ce technicien, c’est que «la Côte d’Ivoire bénéficie souvent d’un  penalty dans un match». A l’aller (3e but marqué par Drogba) comme au retour (2-0 ; 2e but marqué par Drogba), cela s’était confirmé.

 

Waasports

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