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Le premier Vice-président de la Fédération sénégalaise de football  (Fsf) a tapé sur la table pour dire «que les dirigeants ne prennent pas le sport au sérieux, il faut accepter de se dire la vérité». Invité à se prononcer sur le panel de l’Association sénégalaise des managers du Sénégal (Asmas) organisé, hier, au King Fahd Palace hôtel, le président de l’Institut de Diambars ne fait pas dans la langue de bois.

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«Si nous voulons aller aux grands événements sportifs, il faut investir. Et l’Etat du Sénégal n’investit pas. Quand on regarde le budget alloué aux fédérations pour les compétitions qui est de 950 millions, il faut supprimer le ministère du Sport et en faire un département», plaide-t-il. Ce qui fait le plus de mal au président du club nouvellement champion du Sénégal de football, c’est la non-prise en compte des dirigeants par l’Etat dans la gestion de certains stades. «Il faut une volonté affirmée de l’Etat. Si un dirigeant explique qu’il est capable de mener la gestion et la réfection d’un stade, on nous prend pour des zombies ou des fous. Je suis désolé et c’est écœurant», dénonce-t-il. Enfin, Saër Seck invite les dirigeants à réfléchir sur le model marocain.

«Quand je suis allé au Maroc pour les besoins du match Sénégal-Ouganda, j’ai discuté avec certains dirigeants. Et ceux qu’ils m’ont dit, j’ai failli tomber des nues : ‘L’Etat marocain met à la disposition des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 des terrains synthétiques. Les clubs de Ligue 1 dispose d’un centre de formation, et chaque année l’Etat remet 400 millions francs aux clubs de l’élite’. Ne soyons pas étonnés si dans deux ans que ces équipes marocaines nous éliminent, il faut être réaliste», conclut-il.

 

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